Les fautes d’orthographe peuvent coûter très cher !
Je suis extrêmement bien placé pour le savoir puisque je fais moi-même de nombreuses fautes de français, je dois bien le concéder… S’il n’est jamais agréable de lire un texte contenant des erreurs de syntaxe ou d’orthographe, vous imaginez sans doute qu’un CV ou une lettre de motivation truffés de fautes constituent un sérieux handicap pour une candidature et je pèse mes mots !
Les candidatures truffées de fautes sont éliminées d’office
On vous l’a sans doute déjà beaucoup dit et répété, l’orthographe est particulièrement importante, surtout dans le monde du travail. C’est d’autant plus vrai que plus de 80% des recruteurs accordent une importance relativement grande à l’orthographe dans un CV. Le plus surprenant est que cette baisse du niveau en français des salariés touche tous les secteurs. Par exemple, Guillaume Terrien, co-fondateur d’Orthodidacte (une PME grenobloise spécialisée dans les cours d’orthographe) affirme sur le site internet du magazine Capital qu’ « un quart des CV que je reçois contient des bourdes, parfois grossières ». Vous serez sans doute d’accord avec moi pour dire que c’est un comble… Il y a cependant des cas bien plus curieux que celui-ci puisque même dans des entreprises du bâtiment, l’intransigeance peut être de mise. Ainsi, la chargée de recrutement de Latac-Solerim, une entreprise parisienne du BTP, estime que le nombre de fautes doit être limité : « une ou deux, ça passe, mais pas plus ». L’indulgence des recruteurs pour les fautes d’orthographe est en général extrêmement faible dans des branches professionnelles qui recrutent des cadres de haut niveau. Ainsi, Anne-Laure Misslin, responsable de recrutement pour D.L Developpement, une société d’audit et de conseil opérationnel aux entreprises explique qu’ « un bon CV avec les compétences attendues mais qui a une lettre avec des fautes, je ne le retiens pas ». Cependant, hors de ces cas particuliers, les recruteurs font preuve d’une relative tolérance pour les fautes de français, tant qu’elles ne sont pas trop nombreuses évidemment. En effet, selon une étude du cabinet Robert Half, 35% des recruteurs ne sanctionneraient pas un CV contenant entre deux et trois fautes. Pourtant, il vaut mieux ne pas faire de fautes du tout, surtout si vous voulez vous démarquer positivement…