Chronique Pop-corn – Épisode 1 : « Solo, a Star Wars Story »
Voilà un peu plus d’une semaine que la jeunesse d’Han Solo, le contrebandier le plus célèbre et le plus charismatique de la Galaxie, nous est contée dans les salles obscures. Un bon point de départ pour une « chronique cinéma », vous ne trouvez pas ?
Un navet intergalactique ?
Je ne dirais pas ça… N’oublions pas que ce film a eu de nombreux problèmes (les réalisateurs Phil Lord et Christopher Miller ont quitté le navire en plein milieu du tournage, remplacés par Ron Howard qui aurait retourné plus de 80% du film en quelques mois seulement) et qu’il a failli ne jamais voir le jour ! Entre nous, cela aurait été pour le mieux… Là, je sens que je vous ai perdu. Non « Solo » n’est pas un « navet intergalactique », c’est au-delà de ça ! Au moins, lorsque je regarde un « nanard », je ris un peu, aux dépens du film certes, mais tout de même… Dans le cas du film de Ron Howard, je n’ai même pas esquissé un sourire tant ce que l’on nous donne à voir est navrant. Je précise à l’attention de ceux qui voudrais tout de même voir ce « Solo », que ma chronique ne contiendra pas de spoiler, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a absolument rien à spoiler !
J’ai vu « Solo » il y a une semaine et objectivement, je ne m’en suis pas remis. J’ai un ami (ou plutôt, pour plagier Jacques Chirac : « j’avais un ami »), qui m’a traîné au cinéma pour voir ce film qui retrace les jeunes années de l’un de mes personnages préférés de la saga « Star Wars ». Même si j’ai été effaré par la bouse intersidérale proposée par JJ Abrams et que je n’ai pas vu l’épisode 8, j’avais trouvé que le premier « spin-off », « Rogue One », était plutôt sympa (même s’il ne casse pas de briques…). Je me suis donc laissé convaincre. Je l’ai vite regretté ! Au bout d’un quart d’heure, j’ai eu envie de me sauver tellement ce que je voyais était mauvais… Je pense que même « Jar-Jar Binks » ne m’a pas autant fait pleurer que le droïde « pseudo-MLF » de Lando Calrissian ! Rien que de vous en parler, je verse une petite larme… Les personnages sont insipides, l’histoire (si tant est que l’on puisse considérer qu’il y en a une) est sans intérêt et les dialogues sont d’une nullité crasse. Franchement, je pense que j’aurai fait mieux, c’est dire si c’est mauvais…
« Abandonne tout espoir »…
Voilà ce qui devrait être indiqué au fronton des salles qui diffusent « Solo » ! Vous pensez peut-être que je suis dur et vous vous demandez s’il n’y a rien qui puisse sauver ce film… Si vous m’aviez posé cette question juste après la projection, je vous aurai répondu que non, il est impossible de retirer quelque chose de positif de ces 2h15. Aujourd’hui, je serai un petit peu plus mesuré. Certes, le film est incroyablement mauvais, mais il y a quelques références « amusantes » qui feront plaisir aux fans. Comme je ne voudrais pas vous priver du plaisir de les trouver en regardant le film, je ne vous les révélerais pas. Sachez tout de même que le site Allociné en a recensé pas moins de 24…
Mis à part cela, rien ne semble en mesure de sauver le soldat Solo. D’ailleurs, les chiffres du box-office semblent vouloir confirmer l’échec (mérité) de ce (très) mauvais film ! En conclusion, qu’est-ce que l’on peut retenir ? Qu’un personnage iconique interprété par un acteur sans talent ni charisme, c’est une catastrophe, et qu’il faut plus qu’une peluche de plus de 2 mètres et quelques « Easter eggs » type madeleine de Proust pour sauver le Faucon Millenium et ses occupants d’une catastrophe cinématographique.